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Entre 6 mois et 1 an environ, le lait maternel ou le lait de suite doit constituer la base de l’alimentation diversifiée du tout-petit. Plus tard encore, jusqu’à ses 3 ans, le lait maternel ou le lait de croissance reste un élément clé dans la composition de 2 de ses repas quotidiens. Pourquoi le lait est-il aussi essentiel dans l’alimentation des enfants ? Quels sont ses bienfaits nutritionnels ? Quelles quantités et quelles fréquences privilégier selon son âge ? Vers quels types de formules se tourner ? Blédina vous explique tout !
Dès sa naissance, le lait maternel ou le lait de suite est, pendant les 6 premiers mois de vie, le seul aliment du nourrisson pour couvrir ses besoins nutritionnels, à une période où sa croissance est importante.
Le lait maternel possède de nombreux bénéfices pour le développement du nourrisson et il est recommandé comme aliment exclusif jusqu’à ses 6 mois par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Ces professionnels de santé préconisent aux parents de poursuivre l’allaitement de leur enfant jusqu’à ses 2 ans ou plus, en complément d’une alimentation diversifiée et solide.
Le lait maternel, de part la richesse et diversité de sa composition, fournit au nourrisson des nutriments précieux pour accompagner la mise en place de son système immunitaire et lui permettre de résister aux infections.
Diversifier ne revient pas à supprimer le lait de l’alimentation de votre bébé. Bien au contraire ! A partir de ses 4 à 6 mois, période à laquelle la diversification alimentaire sera débutée sur conseil du pédiatre, il découvrira de nouvelles saveurs aux textures onctueuses. Ainsi après 6 mois le lait ne sera plus suffisant pour répondre seul à l’ensemble des besoins nutritionnels du tout-petit.
Si le bébé n’est pas -ou plus- allaité, le lait infantile dit “de suite” (conformément à la réglementation) permettra, après 6 mois et une fois qu’il aura au moins un repas complet par jour, de répondre à ses besoins particuliers, notamment en matière de vitamines, de minéraux, de protéines ou encore d’acides gras essentiels, dans le cadre d’une alimentation diversifiée.
Les nouvelles saveurs que ses parents lui feront découvrir au cours de ses repas, alliées aux apports nutritionnels du lait donné, lui assureront un bon développement.
Quel type de lait donner à mon enfant entre 6 mois et 3 ans ? A quelle fréquence ? En quelle quantité ?… Parents, laissez-vous guider !
Cela fait déjà quelques semaines que l’alimentation de votre bébé se diversifie petit à petit à la maison. Dans un premier temps, vous avez continué à lui donner le sein ou environ 210 ml (volume d’eau pour préparer le biberon, à adapter en fonction de l’appétit, du poids et de la croissance de votre bébé) de lait à chaque repas (lait 2ème âge).
Tout en développant sa palette gustative, il s’est acheminé progressivement vers un rythme de quatre repas par jour. Purées de légumes, compotes de fruits, viande, poisson… Au fur et à mesure que de nouveaux aliments sont introduits, la quantité de lait proposée diminue peu à peu, pour arriver à 3 tétées ou 3 biberons d’environ 240 à 250 ml (210 ml d’eau + 7 mesurettes de poudre) de lait (matin, goûter et soir), lorsque le repas est complet à midi. Vous proposerez alors du lait de suite, ou 2ème âge. De temps en temps, des céréales 2ème âge, avec gluten, peuvent être ajoutées dans le biberon du matin et / ou celui du soir, en petites quantités.
Vous pourrez ensuite commencer à proposer un laitage infantile par jour à votre bébé, qui pourra de temps en temps remplacer la tétée / le biberon au moment du goûter, par exemple, en complément d’une compote de fruits et d’un boudoir ou d’une croûte de pain.
Vers 12 mois, votre enfant aura besoin de 500 à 800 ml de lait maternel, de lait de suite puis de croissance, ou de produits laitiers équivalents (laitages infantiles et fromages) par jour. Sur ses 4 repas quotidiens, il est conseillé de l’allaiter ou de lui donner des biberons de lait de suite au moins 2 fois (petit déjeuner et goûter par exemple), la part de lait ayant petit à petit été remplacée par un équivalent laitier sur les deux autres repas.
Vers l’âge d’un an, il est conseillé de proposer des glucides complexes, sous forme de céréales ou de féculents, au dîner aussi bien qu’au déjeuner (environ ⅓ de la quantité de légumes proposée)..
Entre 500 et 800 ml de lait et de produits laitiers sont à prévoir par jour. Si votre tout-petit est nourri au biberon, passez du lait de suite au lait de croissance, plus adapté aux besoins de l’enfant en bas âge que le lait de vache pour adultes. On donnera généralement deux biberons de 250ml, le matin et au goûter.
L’alimentation de votre enfant se rapproche de plus en plus de la vôtre, mais ne peut pas encore être identique compte tenu de ses besoins nutritionnels spécifiques. Continuez à proposer entre 500ml de lait maternel ou de croissance par jour, répartis sur 2 de ses 4 repas.
A cette période, s’il ne souhaite plus boire dans un biberon parce qu’il devient grand, le lait de croissance pourra lui être donné dans un bol ou une tasse, toujours à raison de 250ml au petit déjeuner et au goûter. Au déjeuner ou au dîner, proposez-lui d’autres produits laitiers, fromage pasteurisé ou yaourt adapté aux enfants en bas-âge.
Que votre bébé soit allaité ou nourri au biberon, il peut parfois être difficile de déterminer si la quantité de lait bue au cours d’une journée est suffisante. Cette inquiétude est tout de même plus présente chez les mamans qui allaitent, qui n’ont pas l’indication du volume de lait bu à chaque tétée, contrairement aux parents qui donnent le biberon.
Néanmoins, ceux-ci peuvent également avoir des doutes lorsque leur bébé ne finit jamais ses biberons. Faites confiance à votre bébé ! Tant que sa croissance est bonne et régulière et qu’il est joyeux, c’est que les tétées ou la quantité de lait infantile suffit. Ne le forcez pas à terminer son biberon !
A l’inverse, s’il termine toujours son biberon, ajoutez 30 ml d’eau et une mesurette de poudre dans le prochain biberon. Sachez qu’il est important de respecter l’appétit du tout-petit, qui, comme nous adultes, peut être plus ou moins important selon l’enfant, le contexte (est-il malade ?) ou tout simplement varier d’un repas à l’autre ou d’un jour à l’autre.
Pour vous rassurer sur le fait que votre enfant boit assez de lait, vous pouvez surveiller :
En fonction des réponses à ces différentes questions et à la moindre inquiétude, n’hésitez pas à consulter un.e professionnel.le de santé pour faire examiner votre bébé.
En plus de ces paramètres, les mamans qui allaitent pourront également veiller à ce que :
Si nécessaire, une conseillère en lactation pourra les accompagner pour les rassurer en cas de doute.
L’aliment idéal pour un bébé reste le lait maternel quand cela est possible. Mais si vous ne pouvez pas ou ne souhaitez pas allaiter, vous pouvez alors vous tourner vers les formules infantiles. La composition nutritionnelle de ces produits est encadrée par une réglementation stricte qui s’appuie sur des recommandations scientifiques récentes : elle permet de répondre au mieux aux besoins nutritionnels spécifiques des bébés, bien différents de ceux des adultes. Son choix dépend de l’âge et des besoins éventuels de l’enfant (régurgitations, allergie, etc.).
La composition du lait de vache traditionnel n’est pas encore tout à fait adaptée aux besoins spécifiques de votre bébé. Ainsi, il est préférable d’allaiter votre bébé dans la mesure du possible ou de lui proposer une préparation de suite (de 6 à 12 mois), puis du lait de croissance (de 12 mois à 3 ans) qui est plus adaptée aux besoins spécifiques du bébé que le lait de vache. En effet, ils contiennent environ 2 fois moins de protéines que le lait de vache demi-écrémé, 10 fois plus d’acides gras essentiels, et jusqu’à 30 fois plus de fer !
Les jus végétaux ne doivent pas être donnés à un enfant pour remplacer son lait (maternel ou préparation infantile). La composition de ces préparations végétales n’est pas adaptée aux besoins du tout-petit, si bien que, donnée à la place du lait maternel ou d’une préparation de suite, elles peuvent engendrer chez lui des problèmes de santé pouvant aller jusqu’à des situations de dénutrition et de pathologies graves. Il ne faut donc pas remplacer les formules infantiles par des boissons nommées à tord “laits” d’amande, d’avoine, de soja, y compris s’ils sont bio.
Les boissons à base d’amande ou de coco, par exemple, peuvent cependant être utilisées en tant qu’ingrédients dans des recettes pour bébé, afin de lui faire découvrir ces nouvelles saveurs, après 12 mois.
Jusqu’à 36 mois, il est toujours préférable de choisir des aliments lactés spécifiques pour bébés plutôt que des yaourts classiques notamment car ils permettent un apport réduit en sucre***. En plein développement, les tout-petits sont encore fragiles et ont besoin d’aliments spécifiques pour couvrir leurs besoins nutritionnels spécifiques.
Ainsi, le lait de croissance est l’aliment lacté à privilégier jusqu’à 3 ans minimum, à hauteur de 500 ml par jour (par exemple 2 biberons de 250 ml).
Mieux adapté aux besoins nutritionnels spécifiques de l’enfant en bas âge que le lait de vache, le lait de croissance apporte, en comparaison au lait de vache :
En plus de participer à mieux couvrir leurs besoins nutritionnels, côté qualité, ces laits de croissance sont plus sûrs, car adaptés à leur organisme encore fragile. En effet, dans le cadre de la réglementation des aliments pour les enfants en bas âge, un grand nombre de substances est contrôlé (nitrates, métaux lourds, etc.). Choisir ces produits pour votre enfant vous permet notamment d’avoir la garantie qu’ils sont sans colorants, ni conservateurs* et sans résidus de pesticides**.
*Conformément à la réglementation de l’alimentation infantile
**Taux inférieurs à 0,000001 % conformément aux règles de l’alimentation infantile
***40% de sucre en moins pour les “Mini lactés Blédina” par rapport à la moyenne des yaourts, laits fermentés ou spécialités laitières, aux fruits, sucrés, à la crème – CIQUAL 2017