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Votre bébé dort peu et vous aimeriez l’aider à se caler sur un rythme de nuit et de siestes qui lui permettrait, à lui, de se reposer et à vous, parents, de récupérer de toute la fatigue accumulée ? Les parents d’un bébé qui ne dort pas t disent vivre un enfer… Comment renouer avec le bonheur simple de voir grandir votre tout-petit ?
Avant que l’enfant ait atteint l’âge de 6 mois, en moyenne, il est normal qu’il ne fasse pas de longues nuits et segmente ses temps de repos, un rythme certes perturbant pour notre repos à nous, adultes. Deux facteurs expliquent ce rythme désordonné (de notre point de vue de parents !) de ses temps de sommeil :
Tant que votre bébé n’aura pas la capacité physique de dormir plus de 7 heures consécutives, il n’y a pas grand-chose à faire si ce n’est de prendre votre mal en patience. Vous pouvez cependant favoriser les conditions de l’installation d’un bon sommeil par des mesures simples, socles du futur profil de dormeur de votre enfant :
Il faut distinguer différents problèmes : le bébé qui, trop petit, a besoin de se réveiller régulièrement, même la nuit, pour manger, et donc qui ne fait pas ses nuits, et celui qui pleure beaucoup et dort peu, tant le jour que la nuit. Dans ce dernier cas, il convient avant tout d’identifier la cause de ces pleurs, très éprouvants pour les parents, pour y apporter la réponse adaptée. Plusieurs facteurs sont envisageables :
Les enfants de plus de 6 mois, qui pèsent plus de 5 ou 6 kg et mangent 4 repas par jour, n’ont plus de raison physiologique de se réveiller la nuit pour manger. Il s’agit d’une habitude prise, d’une adaptation qui n’est pas encore en place par rapport à l’autoroute du sommeil. Non seulement ce n’est pas grave, mais en plus vous, maman et papa, pourrez faire diminuer progressivement ces réveils nocturnes de votre enfant, à condition d’être convaincus par le but à atteindre, avec patience et bienveillance.
Voici les règles d’or pour aider, petit à petit, votre enfant à mieux dormir la nuit après l’âge de 6 mois :
Si votre bébé pleure encore quelques nuits, ne le laissez pas seul mais allez le rassurer et le consoler régulièrement ! S’il est allaité, il est préférable que ce soit le père qui le fasse plutôt que la mère, pour ne pas brouiller le message qu’on lui transmet. Ne restez pas à côté de lui jusqu’à ce qu’il se rendorme :dites-lui calmement mais avec assurance qu’il est l’heure de dormir, que vous êtes non loin de lui mais que, la nuit, tout le monde dort dans son lit. Armez-vous de patience pour affronter ces quelques nuits pendant lesquelles votre bébé aura peut-être besoin d’être câliné régulièrement.
Les terreurs nocturnes surviennent au cours d’un cycle de sommeil. Elles ne peuvent donc pas être qualifiées d’éveil de l’enfant, car il continue à dormir – même s’il perturbe son entourage. Ces terreurs nocturnes peuvent survenir dès les 8 mois de votre bébé, mais sont le plus fréquentes vers 3 ou 4 ans, et peuvent durer jusqu’à l’âge de 6 ans.
L’enfant crie, semble terrifié, il transpire, se débat. Mais, contrairement aux apparences, il dort, et il est important de le laisser se remettre seul et de ne pas le réveiller, ce qui génèrerait une véritable angoisse pour lui.
On identifie une terreur nocturne aux comportements suivants de l’enfant :
Les terreurs nocturnes sont à différencier des cauchemars, ces rêves angoissants qui se produisent en fin de sommeil paradoxal, donc généralement dans la deuxième partie de nuit (à partir de 2 ou 3 heures du matin), et qui peuvent réveiller l’enfant du fait de l’intensité de la peur générée. L’enfant a alors besoin de réconfort et pleure pour appeler ses parents.
Les cauchemars sont occasionnels et surviennent fréquemment entre 1 et 6 ans, période durant laquelle l’enfant fait de nombreuses acquisitions que son cerveau a besoin de digérer et de trier par le biais des rêves, bons ou mauvais. Contrairement à la conduite préconisée en cas de terreurs nocturnes, il est important de rassurer l’enfant qui a fait un cauchemar et appelle à l’aide.
Si les terreurs nocturnes de votre enfant vous angoissent et que vous culpabilisez à l’idée de ne pas intervenir et de laisser votre enfant aux prises avec ses peurs, n’hésitez pas à en parler à votre pédiatre.
Difficile de “conditionner” un bébé très matinal. La seule chose que vous puissiez faire, c’est retarder progressivement la prise de son petit déjeuner pour caler bébé sur une heure qui vous convienne mieux. Votre tout-petit décalera ainsi – peut-être ! – son heure de réveil. N’hésitez pas à laisser votre bébé babiller seul dans son lit le matin lorsqu’il est réveillé mais ne pleure pas.
Avant 3 ans, votre bébé est trop petit pour regarder un écran. Les bébés qui sont placés devant un smartphone, une tablette, ou la télévision, dormiront moins que les autres et auront plus de mal à trouver le sommeil, comme l’affirment les conclusions de nombreuses études sur le sujet. Outre la stimulation du cerveau opérée par le contenu regardé, la lumière bleue de l’écran modifie son horloge interne circadienne, responsable des cycles de sommeil et d’éveil.
Les parents peuvent traverser des périodes de stress, qui rejailliront inévitablement sur le sommeil de l’enfant. Dans ce cas, même si les problèmes ne peuvent disparaître d’un coup de baguette magique, n’hésitez pas à les verbaliser devant votre bébé, de façon rassurante et positive : « Tu as senti que papa et maman étaient stressés. C’est parce que… Mais ne t’inquiète pas, nous savons comment résoudre ce problème, c’est normal, dans la vie, que tout ne soit pas tout rose, etc. »
Aucune hésitation : consultez ! Ne restez pas seul(e) avec votre fatigue et votre angoisse de ne pas réussir à endormir votre bout de chou. Parlez-en à votre pédiatre, ou à un psychologue pour enfant.