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Non moi tout seul

Votre enfant a appris à dire non

« Non ! ». Qu’on lui demande de manger sa purée ou s’il veut faire du manège, c’est tout ce qu’on obtient comme réponse. Entre 18 et 36 mois, «Non » devient parfois un mot magique, qui a réponse à tout. Or, ce « Non » est fondamental dans le développement de votre enfant ; il étaie son altérité.

« Non ! » Il est haut comme trois pommes mais ce mot-là, il sait très bien le dire, à tout bout de champs, et avec force, surtout à table car il a compris l’importance du repas, synonyme du bien grandir pour ses parents. « Non ! », depuis qu’il a commencé à se déplacer, est un mot qu’il entend souvent et les enfants ont besoin d’avoir des limites. Ces limites, même si elles induisent de la frustration, sont d’ailleurs structurantes. L’adulte « sait ce qu’il faut faire ou ne pas faire », ce qui établit un cadre rassurant.

Ces limites, même si elles induisent de la frustration, sont d'ailleurs structurantes.

C’est avant tout une étape de son développement.

Ce « non » qui revient si souvent, n’est pas une manière pour bout de chou de vous désobéir. Ce n’est pas votre autorité qui est en jeu mais l’affirmation de sa personnalité. Cette phase, absolument normale, et cela va l’aider à grandir.

« Non » aux rapports de force, « Oui » au lâcher-prise

Le repas est un moment privilégié pour cette opposition car l’enfant a compris l’importance du repas pour ses parents. Pour les parents un enfant qui mange bien est le signe d’un enfant qui va bien et qui va bien se développer sur tous les plans. Il sait que pendant le moment du repas, il est en position pour négocier. Il ne faut justement pas que les repas deviennent une source de conflit. Si l’adulte en face est trop rigide, un rapport de force risque de s’installer et pourrait développer des troubles de conduites alimentaires. Le parent doit être dans le lâcher-prise et dire à l’enfant que « manger est un bon moment pour toi et moi, moi je ne veux pas la guerre donc pour le moment tu ne veux pas et bien on ne va pas se battre ». Dans le forcing alimentaire, l’enfant aura toujours le dernier mot, il peut même aller jusqu’à tout vomir si vous avez réussi à le forcer.

Il va dire « Non » longtemps ?

A priori… non. Le « Non » correspond à une période de transition et il est relativement rare qu’elle persiste après 3 ans, âge à partir duquel son imaginaire prendra le dessus. Mais n’oublions pas que chaque enfant a un rythme qui lui est propre, alors on ne s’alarme pas si cela dure un petit peu plus longtemps que prévu ou s’il ne dit presque jamais « Non ». Pas de stress, on n’oublie pas que « phase d’opposition est phase de création » et après tout, on aura un long répit avant l’adolescence.

Bébé s'affirme à table

Entre l’âge de 18 mois et 3 ans, beaucoup d’enfants refusent de goûter de nouveaux aliments ou certains aliments qu’ils appréciaient jusque-là. Ces comportements bénins, appelés néophobie ou hypersélectivité, coïncident souvent avec la phase du « Non », ou elle la suit de près, et dure de plusieurs mois à plusieurs années.« Il devient difficile » : une étape normale du développement du goût

Sur le plan du développement oral entre 0 et 18 mois, l’enfant a découvert de nombreuses choses. A partir de 18/24 mois, on perçoit une phase de ralentissement de la découverte alimentaire. Les parents commencent à dire « il devient difficile », « il rejette tout »… Il s’agit là d’une phase de développement « normal », c’est une période où les enfants ont moins envie de diversifier leur alimentation et ont des phases où ils voudront manger toujours la même chose.

C’est une période où les enfants ont moins envie de diversifier leur alimentation et ont des phases où ils voudront manger toujours la même chose

Le plus important, manger équilibré

Votre enfant grandit et ses courbes de poids évoluent malgré ses refus alimentaires ? Rien de grave en somme soyez persévérant et maintenez une bonne atmosphère au moment des repas. Voici quelques astuces pour passer ce cap :

  • Vous devez être dans le lâcher-prise et dire à votre enfant que « manger est un bon moment pour lui et vous (et le reste de la famille), que vous ne voulez pas la guerre, donc pour le moment s’il n’en veut pas et bien vous n’allez pas vous battre ».
  • Pour autant à chaque fois que vous présentez l’aliment ou la préparation il faut l’inciter à goûter.
  • Il faut continuer à montrer l’exemple et donc que vous apprécier vous-même l’aliment concerné.
  • Vous pouvez l’emmener au marché, l’associer à la préparation du plat.
  • Présenter l’aliment rejeté sous une autre forme lors d’un prochain repas.

Soyez persévérant et maintenez une bonne atmosphère au moment des repas

« Non ! Moi tout seul… comme un grand »

Il a à peine deux ans, ou un peu plus, mais il pique par exemple une véritable crise si on veut l’aider à s’habiller. Il se voit déjà « grand » et attention, s’il n’arrive pas à faire quelque chose, il peut se mettre en colère. Rien de grave.

Il a une meilleure perception de son corps, et de son « moi »

Le « je » arrive avec la compréhension de votre enfant du ” qui je suis “, ” ce que je fais “. Il faut une bonne représentation de l’environnement pour qu’il puisse exprimer ce qu’il fait ! A cet âge-là, votre enfant peut véritablement exprimer ce dont il a envie. Il n’est plus seulement dans l’observation « papa mange le gâteau »…

Cette période correspond à un moment où il se définit lui-même. Elle commence lorsque votre enfant acquiert une bonne connaissance de son corps et de ses limites (début des dessins des bonhommes, il a une représentation de ce qu’est une personne). Puis il se développe à travers ses expériences et son vécu, grâce aux interactions qu’il a eu avec son entourage, aux émotions qu’il a pu ressentir…

Chaque enfant évolue à son rythme

En général, à partir de 24 mois, votre enfant comprend les règles simples d’un jeu en plus d’en exécuter les gestes. A lui, les jeux de constructions, les gros puzzles et même les activités sportives comme au parc. En plus, sa curiosité est décuplée. S’il est plus lent que ses petits camarades, laissez-lui le temps, chacun  son rythme et ses propres expériences.

Un cadre est important pour votre enfant structurant et au final rassurant

C’est dit, il ne veut plus qu’on l’aide

C’était si mignon quand on lui nouait son bonnet, lui fermait sa fermeture éclair, et qu’il vous souriait. Tout à coup, on ne reconnait plus son bout de chou qui se transforme en un véritable petit démon. Il ne veut pas porter ce pantalon, celui-là non plus, et refuse qu’on lui noue ses lacets alors qu’il n’y arrive pas encore tout seul. Quand il parle et qu’on ne le comprend pas, frustré, il se met en colère et tape du pied. Pas d’alarme inutile, cette crise d’autorité est surtout un marqueur fort.

Réagir avec compréhension mais avec fermeté

Par ses refus, le petit vous signale qu’il ne veut plus être traité en bébé alors on laisse un peu de place à ses revendications, tout en maintenant des règles. Va pour les chaussures à scratch (on le laisse s’entraîner) mais lorsqu’on va au restaurant, on reste assis à table. C’est comme faire sa toilette, on ne déroge pas. Ce cadre est très important pour lui, structurant et au final, le rassure.

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